Titre : |
La guerre de 1940, tome 1 : les illusions : novembre 1918 - mai 1940 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pierre Rocolle, Auteur |
Editeur : |
Malakoff [France] : Armand Colin |
Année de publication : |
1990 |
Collection : |
Histoires |
Importance : |
364 p. |
Présentation : |
ill., photogr., cartes |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-200-37201-9 |
Note générale : |
Notes
Index des noms |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Catégories : |
[OBSARM] Conflits:Deuxième guerre mondiale
|
Tags : |
"seconde guerre mondiale (1939-1945) France (1918-1940) politique de défense ligne Maginot drôle de guerre mai 1940" |
Index. décimale : |
940.54 Guerre de 1939-1945 en général |
Résumé : |
Cinquante ans après l'Armistice se pose toujours la question du " pourquoi la fulgurante défaite de 1940 ? ". Il fallait pour y répondre qu'une analyse en profondeur fût enfin confiée à un historien compétent en stratégie. Nourri d'informations inédites empruntées aux archives allemandes et françaises, aux Journaux de marche, aux Rapports sur les opérations, aux Instructions personnelles et secrètes, aux Fonds particuliers, cet ouvrage est la première synthèse sur l'état véritable des armées et des hauts commandements en septembre 1939 et les tactiques des belligérants durant la guerre éclair de mai-juin 1940. Dans les années 30, dans un climat de crise économique et de pacifisme, les politiciens acceptent de payer pour couler du béton, mais refusent de construire chars et avions. En 1934, le ministre de la Guerre lui-même, le général Maurin, ne croit-il pas inutile de moderniser les trois armes qui porteront la responsabilité de la défaite. Pourquoi les blindés qui bénéficiaient de recherches avancées dès 1917 sont-ils restés dépendants de l'infanterie et de ses conceptions tactiques désuètes ? Le dossier est accablant. Pourquoi les transmissions sous tutelle du génie n'ont-elles bénéficié d'aucune recherche sérieuse (en 1940 on en est réduit à agiter des fanions au-dessus de la tourelle des chars d'accompagnement) ? Les responsabilités éclatent. Quel a été le poids de la loi des 40 heures, du manque de crédit ou des décisions de Pierre Cot sur l'état de l'aviation ? Et que dire du Haut Commandement, où l'indécision le dispute au conservatisme. En septembre 39 des divergences à l'Etat-Major font qu'aucune division cuirassée n'est encore constituée (la première le sera en janvier 1940). Et des généraux vont jusqu'à exiger le maintien de ballons captifs comme en 14/18 ! Le contraste des stratégies devient flagrant dès le début des combats. La " manuvre Dyle " en Belgique est audacieuse, mais les conditions de sa réussite ne sont pas réalisées. Les Allemands ont prévu de franchir en masse les Ardennes pour entamer leur mouvement d'encerclement. Les Alliés le savent, mais ils les estiment infranchissables, alors qu'un cours de l'Ecole de guerre y avait recensé dès 1913 onze itinéraires. Des exercices de cadres effectués au début de l'année 1940 n'aboutissent pas à concevoir des parades. La désagrégation d'une armée qui va payer en quarante-cinq jours vingt années d'illusions et d'erreurs est désormais inéluctable. |
Permalink : |
https://documentation.obsarm.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2731 |
La guerre de 1940, tome 1 : les illusions : novembre 1918 - mai 1940 [texte imprimé] / Pierre Rocolle, Auteur . - Malakoff [France] : Armand Colin, 1990 . - 364 p. : ill., photogr., cartes. - ( Histoires) . ISBN : 978-2-200-37201-9 Notes
Index des noms Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Catégories : |
[OBSARM] Conflits:Deuxième guerre mondiale
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Tags : |
"seconde guerre mondiale (1939-1945) France (1918-1940) politique de défense ligne Maginot drôle de guerre mai 1940" |
Index. décimale : |
940.54 Guerre de 1939-1945 en général |
Résumé : |
Cinquante ans après l'Armistice se pose toujours la question du " pourquoi la fulgurante défaite de 1940 ? ". Il fallait pour y répondre qu'une analyse en profondeur fût enfin confiée à un historien compétent en stratégie. Nourri d'informations inédites empruntées aux archives allemandes et françaises, aux Journaux de marche, aux Rapports sur les opérations, aux Instructions personnelles et secrètes, aux Fonds particuliers, cet ouvrage est la première synthèse sur l'état véritable des armées et des hauts commandements en septembre 1939 et les tactiques des belligérants durant la guerre éclair de mai-juin 1940. Dans les années 30, dans un climat de crise économique et de pacifisme, les politiciens acceptent de payer pour couler du béton, mais refusent de construire chars et avions. En 1934, le ministre de la Guerre lui-même, le général Maurin, ne croit-il pas inutile de moderniser les trois armes qui porteront la responsabilité de la défaite. Pourquoi les blindés qui bénéficiaient de recherches avancées dès 1917 sont-ils restés dépendants de l'infanterie et de ses conceptions tactiques désuètes ? Le dossier est accablant. Pourquoi les transmissions sous tutelle du génie n'ont-elles bénéficié d'aucune recherche sérieuse (en 1940 on en est réduit à agiter des fanions au-dessus de la tourelle des chars d'accompagnement) ? Les responsabilités éclatent. Quel a été le poids de la loi des 40 heures, du manque de crédit ou des décisions de Pierre Cot sur l'état de l'aviation ? Et que dire du Haut Commandement, où l'indécision le dispute au conservatisme. En septembre 39 des divergences à l'Etat-Major font qu'aucune division cuirassée n'est encore constituée (la première le sera en janvier 1940). Et des généraux vont jusqu'à exiger le maintien de ballons captifs comme en 14/18 ! Le contraste des stratégies devient flagrant dès le début des combats. La " manuvre Dyle " en Belgique est audacieuse, mais les conditions de sa réussite ne sont pas réalisées. Les Allemands ont prévu de franchir en masse les Ardennes pour entamer leur mouvement d'encerclement. Les Alliés le savent, mais ils les estiment infranchissables, alors qu'un cours de l'Ecole de guerre y avait recensé dès 1913 onze itinéraires. Des exercices de cadres effectués au début de l'année 1940 n'aboutissent pas à concevoir des parades. La désagrégation d'une armée qui va payer en quarante-cinq jours vingt années d'illusions et d'erreurs est désormais inéluctable. |
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