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L'affaire Marty / André Marty
Titre : L'affaire Marty Type de document : texte imprimé Auteurs : André Marty (1886-1956), Auteur Editeur : André Marty éditeur Année de publication : 1955 Importance : 287 p. Note générale : Annexes :
- exclusion par ordre ;
- la demande de levée de l'immunité parlementaire ;
- toujours avec les travailleurs ;
- quelques témoignages parmi des centaines ;
- la main de l'ennemi ;
- le précédent comme Blanqui ;
- les vrais ennemis du peuple, par André Jdanov.Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : [OBSARM] Divers:Syndicalisme, militantisme politique Tags : "André Marty (1886-1956) affaire Marty (1952) Parti Communiste Français procès" Index. décimale : 320.53 Communisme Résumé : Le 1er septembre 1952, alors que Thorez, malade, était à Moscou, ou en convalescence dans le Caucase, André Marty est mis en cause avec Charles Tillon devant le Bureau politique auquel ils appartenaient tous les deux. Il était reproché aux deux hommes de s'être rencontrés au domicile du beau-frère de Tillon, Georges Beyer, également membre du Comité central du PCF, lors d'une réunion du Bureau politique du PCF, le 1er septembre 1952
Une commission d'enquête formée de Léon Mauvais et Marcel Servin préparait ce «procès interne» depuis plusieurs mois. Selon Charles Tillon, Jacques Duclos avait rencontré Thorez et même Staline à ce sujet. C'était l'époque des grands procès dans les démocraties populaires comme celui de Artur London et Rudolf Slánský en Tchécoslovaquie ou celui de Rajk en Hongrie. Dans ce contexte, Duclos avait pu faire admettre à Staline qu'en France aussi, il y avait des traîtres.
Le rapport que Léon Mauvais présente le 4 septembre 1952 au Bureau Politique n'est qu'un assemblage hétéroclite de broutilles présentées comme des preuves d'une longue opposition à la ligne du parti. L'affaire se transforme en une véritable campagne de dénonciation politique des accusés qui s'étendit à Jean, le frère d'André Marty, franc-maçon qui «a des liaisons avec des milieux policiers». Le Comité centralde Gennevilliers (du 5 jusqu'au 7 décembre) raya de ses rangs Marty et Tillon. Marty est exclu du parti par sa cellule le 24 décembre. Un article signé Etienne Fajon dénonce les «liaisons policières de Marty». Jacques Duclos avait également déclaré que Marty avait été démasqué comme policier, accusation dont personne n'a jamais trouvé le moindre fondement.
Cet ouvrage écrit et édité par André Marty présente cette affaire au sein du Parti Communiste Français en ce début des années 1950.Permalink : https://documentation.obsarm.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4947 L'affaire Marty [texte imprimé] / André Marty (1886-1956), Auteur . - André Marty éditeur, 1955 . - 287 p.
Annexes :
- exclusion par ordre ;
- la demande de levée de l'immunité parlementaire ;
- toujours avec les travailleurs ;
- quelques témoignages parmi des centaines ;
- la main de l'ennemi ;
- le précédent comme Blanqui ;
- les vrais ennemis du peuple, par André Jdanov.
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : [OBSARM] Divers:Syndicalisme, militantisme politique Tags : "André Marty (1886-1956) affaire Marty (1952) Parti Communiste Français procès" Index. décimale : 320.53 Communisme Résumé : Le 1er septembre 1952, alors que Thorez, malade, était à Moscou, ou en convalescence dans le Caucase, André Marty est mis en cause avec Charles Tillon devant le Bureau politique auquel ils appartenaient tous les deux. Il était reproché aux deux hommes de s'être rencontrés au domicile du beau-frère de Tillon, Georges Beyer, également membre du Comité central du PCF, lors d'une réunion du Bureau politique du PCF, le 1er septembre 1952
Une commission d'enquête formée de Léon Mauvais et Marcel Servin préparait ce «procès interne» depuis plusieurs mois. Selon Charles Tillon, Jacques Duclos avait rencontré Thorez et même Staline à ce sujet. C'était l'époque des grands procès dans les démocraties populaires comme celui de Artur London et Rudolf Slánský en Tchécoslovaquie ou celui de Rajk en Hongrie. Dans ce contexte, Duclos avait pu faire admettre à Staline qu'en France aussi, il y avait des traîtres.
Le rapport que Léon Mauvais présente le 4 septembre 1952 au Bureau Politique n'est qu'un assemblage hétéroclite de broutilles présentées comme des preuves d'une longue opposition à la ligne du parti. L'affaire se transforme en une véritable campagne de dénonciation politique des accusés qui s'étendit à Jean, le frère d'André Marty, franc-maçon qui «a des liaisons avec des milieux policiers». Le Comité centralde Gennevilliers (du 5 jusqu'au 7 décembre) raya de ses rangs Marty et Tillon. Marty est exclu du parti par sa cellule le 24 décembre. Un article signé Etienne Fajon dénonce les «liaisons policières de Marty». Jacques Duclos avait également déclaré que Marty avait été démasqué comme policier, accusation dont personne n'a jamais trouvé le moindre fondement.
Cet ouvrage écrit et édité par André Marty présente cette affaire au sein du Parti Communiste Français en ce début des années 1950.Permalink : https://documentation.obsarm.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4947 Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité VG32053MAR VG-320.53 MAR Livre Bibliothèque CDRPC DIVERS (Droit de l'homme, Extrême droite, Nationalisme, Syndicalisme, Religion, Sociologie, Psychologie, ...) Exclu du prêt