Portail documentaire de l'Observatoire des armements / CDRPC
Créé en 1984, l'Observatoire des armements met à disposition un fonds de près de 6000 livres spécialisés dans le domaine de la défense et de sécurité.
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Le fonds documentaire de Jean-Paul Hébert (1946-2010), chercheur spécialisé en économie de la défense, nous a été confié.
Éditeur Editions Klincksieck
localisé à :
Paris
Adresse :
11, rue de Lille
75007 Paris |
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Titre : Le carnet B : les Pouvoirs Publics et l'Antimilitarisme avant la guerre de 1914 Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Jacques Becker, Auteur ; Pierre Renouvin (1893-1974), Préfacier, etc. Editeur : Paris : Editions Klincksieck Année de publication : 1973 Importance : 223 p. Présentation : ill. Note générale : Principaux sigles et abréviations utilisés
Sources bibliographiques
Index des noms citésLangues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : [OBSARM] Désarmement - Mouvement de paix:Actions de résistance à l'armée
[OBSARM] Désarmement - Mouvement de paix:Désobéissance civile
[OBSARM] France:Histoire politique:De 1900 à 1914Tags : "France (1900-1914) pacifisme antimilitarisme le Sou du soldat syndicalisme CGT socialisme anarchisme Carnet B" Index. décimale : 944 Histoire de France Résumé : À la veille dune guerre, le gouvernement français du début du 20ème siècle avait prévu darrêter tous les antimilitaristes fichés au « Carnet B », car susceptibles dentraver le déroulement de la mobilisation.
En 1914, tout révolutionnaire actif a conscience quil est répertorié dans un fichier de police nommé « Carnet B », dont lexistence a été révélée par inadvertance en 1912, avant dêtre officialisée par lAssemblée nationale.
Chaque préfet doit y inscrire les antimilitaristes de son département susceptibles de perturber la mobilisation en cas de guerre soit, à 95 %, des anarchistes et des syndicalistes révolutionnaires. On apprendra, après-guerre, que le fameux fichier listait, en 1914, 1.771 suspects à arrêter immédiatement en cas de mobilisation. Mais, à lépoque des faits, on imagine quil y en a bien davantage 15.000, daprès une estimation de LHumanité en mars 1912.
Or, le 1er août 1914, à 14h35, le ministre de lIntérieur, Louis Malvy, fait télégraphier aux préfets de ne pas appliquer le Carnet B au syndicalistes et aux socialistes. Puis, vers 21 heures, un second télégramme en exempte également les anarchistes, à lexception des plus dangereux.
L'auteur, dans ce livre bien documenté, a retrouvé la plupart des textes relatifs à cette époque et a reconstitué, pour quelques départements, le contenu même du carnet.Permalink : https://documentation.obsarm.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3355 Le carnet B : les Pouvoirs Publics et l'Antimilitarisme avant la guerre de 1914 [texte imprimé] / Jean-Jacques Becker, Auteur ; Pierre Renouvin (1893-1974), Préfacier, etc. . - Paris : Editions Klincksieck, 1973 . - 223 p. : ill.
Principaux sigles et abréviations utilisés
Sources bibliographiques
Index des noms cités
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : [OBSARM] Désarmement - Mouvement de paix:Actions de résistance à l'armée
[OBSARM] Désarmement - Mouvement de paix:Désobéissance civile
[OBSARM] France:Histoire politique:De 1900 à 1914Tags : "France (1900-1914) pacifisme antimilitarisme le Sou du soldat syndicalisme CGT socialisme anarchisme Carnet B" Index. décimale : 944 Histoire de France Résumé : À la veille dune guerre, le gouvernement français du début du 20ème siècle avait prévu darrêter tous les antimilitaristes fichés au « Carnet B », car susceptibles dentraver le déroulement de la mobilisation.
En 1914, tout révolutionnaire actif a conscience quil est répertorié dans un fichier de police nommé « Carnet B », dont lexistence a été révélée par inadvertance en 1912, avant dêtre officialisée par lAssemblée nationale.
Chaque préfet doit y inscrire les antimilitaristes de son département susceptibles de perturber la mobilisation en cas de guerre soit, à 95 %, des anarchistes et des syndicalistes révolutionnaires. On apprendra, après-guerre, que le fameux fichier listait, en 1914, 1.771 suspects à arrêter immédiatement en cas de mobilisation. Mais, à lépoque des faits, on imagine quil y en a bien davantage 15.000, daprès une estimation de LHumanité en mars 1912.
Or, le 1er août 1914, à 14h35, le ministre de lIntérieur, Louis Malvy, fait télégraphier aux préfets de ne pas appliquer le Carnet B au syndicalistes et aux socialistes. Puis, vers 21 heures, un second télégramme en exempte également les anarchistes, à lexception des plus dangereux.
L'auteur, dans ce livre bien documenté, a retrouvé la plupart des textes relatifs à cette époque et a reconstitué, pour quelques départements, le contenu même du carnet.Permalink : https://documentation.obsarm.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3355 Exemplaires(1)
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